Quand l’itinérance devient un jeu de blâme, où est l’aide réelle?
- Tania Charron
- 21 oct. 2024
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 14 août
Média :
Le Journal de Montréal
Résumé :
À Montréal, les campements se multiplient et les démantèlements s’enchaînent, tandis que les solutions durables se font attendre. Les organismes communautaires en travail de rue (OCTR) sont en première ligne, mais peinent à répondre à l’ampleur de la crise, entre surdoses, pénurie de logements et tensions de cohabitation.
Les signataires dénoncent le manque de soutien structurant des gouvernements, les compressions budgétaires et certaines interventions, comme l’ÉMMIS, qui déplacent les personnes sans leur offrir de solutions durables. La multiplication d’approches parallèles sur le terrain fragilise les liens de confiance tissés par les travailleurs de rue depuis des années.
Ils rappellent que l’itinérance est une crise humanitaire et non un simple enjeu de nuisance publique. Ils appellent à un plan d’action global, élaboré avec les élus et la communauté, pour s’attaquer aux causes profondes : manque d’hébergement et de logements sociaux, substances contaminées, absence de soutien aux personnes en grande précarité.
Les revendications incluent :
un financement adéquat et récurrent des OCTR et organismes impliqués ;
l’arrêt de la multiplication des approches concurrentes au profit de la reconnaissance de l’expertise terrain ;
un dialogue constructif et un plan interministériel cohérent.
La délégation montréalaise du ROCQTR et ses appuis invitent à passer de la réaction ponctuelle à une mobilisation collective durable, avec volonté politique et actions concrètes.
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