Travailleurs de rue : un métier méconnu et pourtant indispensable à travers la province
- Tania Charron
- 21 juil. 2024
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 14 août
Média :
Le Journal de Montréal
Résumé:
Athéna Quesnel-Revelakis, 24 ans, est travailleuse de rue à Pierrefonds-Roxboro depuis quatre ans. Présente partout dans son territoire de 40 km, elle intervient auprès d’une diversité de personnes : familles sans logement, jeunes victimes d’agressions, personnes isolées, etc. Toujours prête avec son sac à dos rempli de matériel (naloxone, tests de fentanyl, trousses de premiers soins, nourriture, billets d’autobus), elle utilise même des jeux de cartes pour faciliter les échanges.
Le travail de rue repose sur la création de liens de confiance et la connaissance du milieu, permettant d’orienter efficacement vers les ressources spécialisées. À Montréal, environ 50 travailleurs de rue exercent cette profession, et 400 à travers le Québec. Chacun entretient en moyenne près de 600 contacts par an, contribuant à tisser un véritable filet de sécurité communautaire.
Selon Audrey Sirois, directrice du ROCQTR, les besoins sont tels qu’il faudrait au moins doubler le nombre de travailleurs de rue dans chaque organisation. La profession, qui existe depuis 40 ans au Québec, bénéficie depuis janvier 2023 d’un financement du ministère de la Sécurité publique pour 40 organismes, accordé pour trois ans renouvelables.
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